Dix en Scène : Virginia Woolf vous demande ce qu'y a-t-il de pire qu'une femme

Évènement

Mise à jour le 05/02/2020

Sommaire

Ce mercredi 26 février, comme tous les derniers mercredis du mois, Dix en Scène vous propose d'assister à un spectacle gratuit. Ce mois-ci, assistez à la pièce de théâtre "Qu’y a-t-il de pire qu’une femme ?", montée d'après "Une chambre à soi" de Virginia Woolf. Un texte plus féministe que son titre ne le laisse présager !

L'histoire d'une lutte

Avec une irritation voilée d'ironie, Virginia Woolf rappelle dans ce joyeux pamphlet comment, jusqu'à une époque toute récente, les femmes ont été savamment placées sous la dépendance spirituelle et économique des hommes et, par voie de conséquence, réduites au silence. Il manquait à celles qui étaient douées pour affirmer leur génie de quoi vivre, du temps et… une chambre à soi.
C’est l’histoire d’une lutte. Parfois drôle, incisive, joyeuse, triste et légère. Parfois lourde, angoissante et anesthésiante. Celle qui consiste à arracher du temps, des moyens, des morceaux de cerveau disponible aux diktats d’une généalogie, d’une société, d’une littérature… pour affirmer sa créativité, sa singularité, sa soif de vivre. Celle des femmes pour exister en dehors des frous-frous de l’imagerie dominante. Celle de chaque être humain pour vivre en dehors des carcans de la pensée prête-à-porter.
Cette histoire se raconte avec la sagacité, l’humour et toute l’ironie de Virginia Woolf. Elle devient un hymne à l’écriture et à la liberté, un véritable manuel pour combattre les systèmes de domination dont vous pourriez bien ressortir en ayant furieusement soif d’être vous-mêmes et de vous engager !

Écrivez ce que vous désirez écrire, c'est tout ce qui importe, et nul ne peut prévoir si cela importera pendant des siècles ou pendant des jours. Mais sacrifier un cheveu de la tête de votre vision, une nuance de sa couleur, par déférence envers quelque maître d'école tenant une coupe d'argent à la main ou envers quelque professeur armé d'un mètre, c'est commettre la plus abjecte des trahisons.

Virginia Woolf

À l'affiche

Conception et jeu : Christelle Larra et Chiara Zerlini
Collaboration artistique : Frédéric Giroutru, Jeremy Marchand et Patrick Clark.
Les comédiennes remercient le Théâtre de l'Usine - Eragny et l’Hôpital Bretoneau – Paris pour avoir accueilli le projet en résidence.
Infos pratiques
Le Dix en Scène de février 2020 : Qu'y a-t-il de pire qu'une femme, une pièce d'après Virginia Woolf

Mercredi 26 février 2020, à 19h30
Mairie du 10e, salle des fêtes

72 rue du faubourg Saint Martin
Entrée libre et gratuite.
La Mairie du 10e est accessible aux personnes à mobilité réduite, par l’entrée située au 1, rue Hittorf.