Balade photo dans le 10e responsable : le quartier Château d'Eau

Reportage

Mise à jour le 08/09/2021

Aude et Tom (@antidote.factory sur Instagram) sont deux habitants de l’arrondissement. Ils nous proposent une plongée photographique dans leur 10e, fait de commerçants, d’artistes et d’artisans responsables. Pour ce deuxième épisode, ils nous emmènent du côté du quartier Château d'Eau - Lancry !
Photographes et vidéastes engagés, partenaires dans la vie et au travail, Aude et Tom habitent le 10e, et se sont donné une mission : sensibiliser et informer sur les modes de production et de consommation responsables.

William Amor et ses messages éthiques et poétiques

William Amor (primé lors des Grands Prix de la Création de la Ville de Paris en 2019, et installé dans la cité de l'artisanat de la Villa du Lavoir) porte un autre regard sur les déchets et les matières plastiques. Des produits industriels dévalorisés, des matières perdues, qu'il traite avec le même souci du détail que s'il s'agissait de soie, de verre ou de diamant, à travers des techniques qu’il a imaginées et expérimentées depuis plus de 20 ans.
Cette démarche sensible, écologique et éthique, est une bulle poétique qui nous rappelle que l’on peut porter un autre regard sur les déchets. Il nous suffit seulement de considérer les choses, de leur rendre leur valeur perdue.
Son terrain de jeu : l'hommage à la nature, au vivant, à l’organique. Or nos déchets sont tellement variés qu’il s’agit là d’une palette très large pour faire naître des textures, des matières, des formes différentes, sublimées par le talent de William Amor.
En s'inspirant de la broderie, de la parurerie florale, ou encore de la plumasserie, William Amor use des gestes et de la minutie de ces métiers, pour faire de ses œuvres d'art de véritables pièces messagères, conteuses d’histoires et porteuses de message vertueux.
Créations Messagères :

Denis Geffrault, Elsa Coustals, Lino Landau et leurs trésors de durabilité

La Trésorerie est un temple de la déco écolo, qui rappelle le charme des quincailleries d’antan, tout en dépoussiérant les codes classiques de l’objet pour la maison.
Ses trois fondateurs, Denis Geffrault, Elsa Coustals et Lino Landau, avaient l’envie de créer un lieu proposant une sélection de produits pour la maison, utiles et fonctionnels, mais avant tout responsables du point de vue des approvisionnements, des matériaux utilisés, et des critères sociaux d’entreprises.
Après l’essor du bio dans l’alimentaire, c’était pour eux le pari d’apporter, via une sélection sourcés et "clefs en main", une réponse aux gens qui auraient l’envie de prolonger cette démarche avec les produits qui les entourent dans leurs quotidiens.
Ainsi, à La Trésorerie, les produits sont proviennent à 95% d’Europe, et parmi eux, la proportion de produits français monte à 40%. Des produits à l'origine sûre, des produits éthiques, des produits durables, mais aussi et surtout des produits beaux, utiles et bien faits, dans des matières authentiques.
En bref, un lieu plein de trésors, qui permet à chacune et à chacun de consommer autrement.
La Trésorerie :

Elsa Martino et ses femmes hautes en couleur

Avec ses grandes fresques figuratives, ses aplats de couleurs très vives, ses traits minimalistes et graphiques, Elsa Martino égaye les rues parfois trop grises de notre capitale. Dernièrement, c’est dans la cité Riverin, entre les rues du Château d’Eau et René Boulanger, qu’elle a donné ses coups de pinceau.
Son sujet de prédilection ? Les femmes, leurs courbes, leur quotidien. Une façon engagée et responsable de mettre en avant les initiatives qui placent les femmes au cœur de la création, ainsi que leur participation à la vie sociale, politique et économique.
C’est d’ailleurs par ses tonalités de couleurs osées, que l’on reconnaît les œuvres urbaines d’Elsa Martino, qui représente des femmes fortes et qui s’affirment à travers des couleurs qui le sont tout autant.
Elsa Martino :